Sortir du sinistre par le beau
- La rédaction
- 13 oct.
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Parmi tous ceux qui se décarcassent au service des paysans – éleveurs, vignerons, maraîchers – sinistrés de l’été dernier, ceux que l’on cite le plus souvent, à raison, sont les animateurs du Tiers-Lieu paysan Beauregard.
Depuis l’incendie de début août, comme on le sait, ils ont multiplié les actions et les réactions sur tout le territoire des Corbières, organisant des dizaines de bénévoles sur des chantiers divers. On se dit que si, deux mois et demi après, ils continuent à fédérer autour d’eux et à ouvrir de nouveaux fronts, c’est sûrement parce que, coexistant à tout cela, ils s’appuient sur des convictions forgées depuis plusieurs années, sur une pensée de ce que devrait être l’agriculture aujourd’hui, débarrassée de ses logiques marchandes, et soucieuse d’un rapport à la nature plus respectueux, plus logique.
Leur dernière idée fait du bien. À force de traverser les paysages brûlés, les collines de cendres, les vignes roussies, les fossés calcinés, ils ont réfléchi à ce que donneraient sur ces sols les abats d’eau que l’on connait souvent à l’automne. Certainement une catastrophe de ravinements, de coulées de boue, de submersions…
« Les sols mis à nu par les incendies sont particulièrement sensibles à l'érosion, qui entraîne à son tour inondations, glissements de terrain, aridification ... Pour casser ce cycle, le Tiers Lieu Paysan Beauregard engage des actions de régénération. Nous appelons les habitants et habitantes des Corbières à rejoindre nos chantiers de semis d'automne pour répondre dans l'urgence à la dégradation des sols brûlés en les couvrant de plantes annuelles. »
Sous le titre Sortir du sinistre par le beau !, le Tiers-lieu paysan appelle les bénévoles à les rejoindre pour semer au milieu du désastre :
Tous les renseignements sont sur le site : https://www.beauregard-tlp.fr




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