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Après le feu

  • La rédaction
  • 8 août
  • 1 min de lecture



L’incendie qui a ravagé dans les Corbières 16 000 hectares depuis mardi dernier, de Lagrasse à Roquefort, dévastant onze communes, dont Saint-Laurent de la Cabrerisse, Coustouge et Jonquières ont été les plus touchées, est désormais fixé, selon la Préfecture de l’Aude. Le feu ne progresse plus, et la météo très favorable de ce vendredi matin – une brise marine très chargée d’humidité – est venue soulager le travail des pompiers.

L’heure des bilans et des analyses est arrivée. Un énorme chantier s’ouvre, qui devra prendre en compte toutes les données – recul du vignoble, dérèglement climatique, abandon des garrigues en friches, problème de l’eau.

En attendant, c’est l’extrême-droite qui se déchaine sur les réseaux sociaux, aidée par des trolls russes, qui dénoncent tous en front organisé la responsabilité des écolos qui « sont contre le débroussaillage » (?), et le complot de ceux qui comptent installer sur ces terres brûlées d’immenses fermes photovoltaïques. Tous ces fantômes complotistes feraient pitié, s’il n’y avait pas là aussi derrière une stratégie politique résolue.

Les trois années électorales qui s’annoncent – municipales, présidentielles, cantonales – risquent d’être pénibles à vivre. Dans les Corbières, dès à présent, on en sent les sales odeurs, âcres et enfumées…


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